Les Ultras du Standard et la police étaient de mèche : nouvelles révélations sur les événements de Standard-Westerlo

Les Ultras du Standard et la police étaient de mèche : nouvelles révélations sur les événements de Standard-Westerlo

Les images de vendredi ont fait sensation : les Ultras du Standard ont bloqué leurs joueurs à l'Académie, et empêché la rencontre face à Westerlo de se tenir. Des événements qui se sont tenus avec la complicité... des forces de police.

Ce sont des images presque jamais vues en Belgique. Ce vendredi, Standard-Westerlo n'a pas eu lieu : les joueurs liégeois ont été retenus à l'Académie, bloqués par les Ultras mécontents qui se massaient autour des grilles.

Malgré l'intervention de Pierre Locht, CEO du club, les négociations n'ont pas abouti : l'objectif des Ultras était clair, empêcher la tenue du match contre Westerlo. Mission accomplie. Mais il faut également remarquer le calme relatif dans lequel les événements se sont tenus. 

En effet, en-dehors de menaces à l'encontre de journalistes de RTL (à voir ici), les supporters n'ont pas fait de grabuge, aucun dégât n'a été infligé, personne n'a été blessé. La police, présente en nombre, n'a pas dû intervenir.

Les Ultras du Standard ont discuté avec la police 

Het Laatste Nieuws, qui a raconté les heures menant à cette soirée folle, a révélé pourquoi la police semblait peu nerveuse malgré les événements en cours : les forces de police de Liège étaient en réalité... dans la connivence. 

Les joueurs et le staff du Standard étaient également au courant : lors de la réunion qui s'est tenue le jeudi, les supporters Rouches avaient clairement fait savoir qu'ils empêcheraient le match de se tenir. D'où les propos prudents de Pierre Locht au mégaphone : "C'est mon rôle de vous demander de permettre à ce match de se tenir". C'est en effet son rôle, et Locht le jouait avec tiédeur. 

Het Laatste Nieuws affirme que l'approbation de la police avait été obtenue pour ces actions, tant qu'aucun débordement inacceptable n'avait lieu. Enfin, le fait que les Ultras aient décidé d'agir en amont du match, et pas au stade, était également calculé. 

En effet, une interruption de rencontre et des débordements à Sclessin auraient entraîné des interdictions de stade et une fermeture potentielle des tribunes d'Ultras pour les rencontres à venir. En agissant à l'Académie, les Ultras empêchaient la Pro League d'intervenir.

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