Guy Blaise "le coach disait toujours jamais trois jours avant, ni trois jours après"
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Le site lexcel.be se lance dans l'interview décalée. Découvrez les meilleurs moments de la rencontre entre Guy Blaise, ex-international grand-ducal présent qui fait partie des meubles gaumais.
Voici quelques morceaux choisis de l'interview de Guy Blaise réalisée par la rédaction de lexcel.be. Découvrez l'intégralité de cette rencontre en cliquant ICI.
T’es à Virton depuis très longtemps et en même temps tu es international Lulu, comment tu vis ces deux choses ?
Ben j’ai été international, maintenant je ne le suis plus. (Même s’il me reste quelques copains). Sportivement, j’ai vécu de très belles choses mais très dur au niveau organisationnel : le boulot à concilier. Quand tu partais, le boulot stagnait. Donc quand tu revenais, tu devais rattraper le tout. En plus je jouais aussi à Virton. La vie de famille aussi et les congés sans solde que je devais prendre pour partir.
Je faisais ces efforts au niveau sportif mais à un moment donné, cela a bloqué à cause de certaines conséquences. Et donc à un moment donné, arrêter l’équipe Luxembourgeoise m’a fait du bien et à ma famille aussi.
J’ai vécu de très belles choses au niveau international et je ne regrette absolument rien du tout. J’ai joué la France, le Portugal, la Bosnie. Il y a eu de superbes matchs. Mais à côté de cela il y a beaucoup de contraintes : entraînements, stages, …
Point de vue niveau : équipe des lulus et Virton ?
La vitesse de jeu est plus importante. Il ne faut pas oublier que nous rencontrions des grosses pointures européennes voire mondiales. Nous, nous étions quand même une petite équipe et il fallait que tous les joueurs soient à 200 % pour pouvoir espérer quelque chose.
Mais en possession de balle, Virton est un peu quand même comme l’équipe nationale, oui.
Est-ce que les relations sexuelles (animaux compris !) sont autorisées par le coach avant le match ? Et tu fais ça avec qui ou avec quoi ?
Animaux compris ? Notre coach actuel ne nous en a jamais parlé mais j’ai une petite anecdote avec Le Floachman. Il nous disait toujours : jamais trois jours avant ni trois jours après ! Et bien sûr, interdit les jours de matchs. Donc, si on fait le calcul, ben on ne pouvait jamais ! C’est une boutade qu’il nous sortait et je la ressors de temps en temps car ça me fait bien rire.