Zulj a failli tout gâcher, mais Anderlecht termine bien la phase aller !
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On a cru à la blague de mauvais goût pour Anderlecht quand un Peter Zulj à peine monté au jeu offrait à Zulte Waregem l'égalisation sur un plateau, mais les Mauves s'en sont sortis.
Quatre Diables Rouges au Gaverbeek : voilà qui n'est probablement plus arrivé depuis belle lurette. Anderlecht aligne en effet, avec le retour de Nacer Chadli aux dépens de Michel Vlap, les quatre joueurs sélectionnés par Roberto Martinez plus tôt ce vendredi, le nouvel appelé Elias Cobbaut restant le patron de la défense centrale.
Mais c'est bien sur son Diable de Chadli que le RSCA est heureux de pouvoir à nouveau compter : au-dessus du lot dès sa montée au jeu contre le Cercle de Bruges, l'ailier est d'emblée décisif sur une passe tranchante dans le dos de Kemar Roofe (0-1, 4e) qui va donner le ton de la première période. La défense de Zulte Waregem, en effet, peinera à couper ces trajectoires incisives. Pletinckx en a plein les pieds et Bossut doit s'employer devant Lokonga après une relance dans l'axe (13e).
Si Anderlecht s'applique, notamment au milieu où un excellent et très offensif Edo Kayembe impressionne, la première période s'avère brouillonne du côté de Zulte. La défense se troue encore devant Saelemaekers qui tergiverse trop (25e), avant que Bossut ne sauve encore les meubles devant Chadli sur le corner consécutif. Outre une grosse occasion de Cyle Larin sauvée par Van Crombrugge, le Gaverbeek ne s'enflamme que sur deux gestes techniques réussis de ... Deschacht, salués par la tribune anderlechtoise également (36e).
Francky Dury est conscient des manquements de son équipe et Omar Govea monte au jeu à la pause pour équilibrer le milieu de terrain de Zulte, absent jusque là ; il en résulte un match plus équilibré mais aussi moins spectaculaire - alors que le jeu n'était déjà pas fantastique avant la pause. Anderlecht manque terriblement de percussion en contre et les Flandriens font systématiquement les mauvais choix devant, Bruno et Larin s'attirant souvent la colère du Stade Arc-en-Ciel.
Alors que le niveau de jeu baisse irrémédiablement et qu'il commence même à pleuvoir à verse, Franky Vercauteren n'essaie pas d'insuffler un peu de créativité dans son jeu - il préfère sortir Alexis Saelemaekers pour Peter Zulj (73e). Le résultat d'abord. Ca ne rate évidemment pas : l'Autrichien s'offre une perte de balle absolument catastrophique dans le rectangle et offre le 1-1 à un Cyle Larin qui n'en demandait pas temps après un match très compliqué (75e).
C'est brièvement la panique à Anderlecht et on se demande si Vercauteren n'a pas commis l'irréparable ; coup du sort, sur une phase joliment construite depuis l'arrière, c'est ... Peter Zulj qui trouve le dos d'une défense flandrienne totalement à la ramasse, à un tel point qu'on croit clairement au hors-jeu quand Kemar Roofe fait 1-2 en dribblant Bossut (82e). Il n'en est rien : Anderlecht a repris l'avantage et Zulj peut pousser un immense ouf de soulagement.
Plus de faux pas désormais : le RSCA continue sa belle série sous Franky Vercauteren et se rapproche temporairement à ... deux points du top 6. Il faudra réussir à garder le rythme après la pause ; toujours est-il que les Mauves terminent la phase aller plus près des PO1 qu'on aurait pu le penser il y a quelques mois.