L'associé commercial de Marc Coucke regrette l'acquisition d'Anderlecht : "C'était un mauvais investissement"

L'associé commercial de Marc Coucke regrette l'acquisition d'Anderlecht : "C'était un mauvais investissement"
Photo: © photonews

Il y a quelques années, Joris Ide a investi avec son ami Marc Coucke 15 millions d'euros dans le club bruxellois. Une décision qu'il dit regretter.

Joris Ide est actif dans la sidérurgie, l'entreprenariat et l'investissement, En 2017, Marc Coucke a convaincu son bon ami d'investir à Anderlecht. Il a alors injecté 15 millions d'euros dans le club bruxellois. Coucke et Ide détiennent ensemble 74 % des actions. Il est revenu sur cette expérience lors d'une interview dans The Tijd

"Ça a été un mauvais investissement. Point. Comme je ne suis pas fan de football, j'y ai vu un vrai investissement", commence-t-il. "Mais il a déjà été partiellement radié dans nos livres. Bien que je pense que Marc (Coucke) va redresser la situation (...) il a aidé le KV Ostende à avancer."

Cela n'a jamais été un sujet de conflit entre les deux hommes."On ne parle même pas de ça. Nous sortons régulièrement pour manger ensemble, mais nous n'avons pas besoin d'en dire un mot. Si dans la vie vous ne pouvez pas parler des bonnes choses des gens, vous devriez simplement vous taire. Je suis directeur là-bas, mais je ne suis pas non plus intéressé par le club. Marc l'a fait pour moi. Ainsi soit-il. J'ai gagné beaucoup d'argent sur d'autres choses dans ma vie (...) Les 15 millions d'euros ne sont plus que 7 millions d'euros. Mais Anderlecht ne représente que quelques pourcents dans nos actifs. Avec les dernières augmentations de capital, ma participation est passée de 12 à 7 %, sinon j'aurais dû investir encore plus dans l'augmentation de capital. Et je préfère investir mon argent dans des usines plutôt que dans ce football."

Ide a également fait partie des personnes qui ont protesté auprès du Conseil d'État contre les projets de stade du FC Bruges. Il est propriétaire d'environ 50 hectares de terrain où devait se trouver le stade du club brugeois. "Nous avons protesté contre la décision d'expropriation (...) Si nous ne l'avions pas fait, les agriculteurs auraient été expropriés à un prix inférieur à celui des terres agricoles. Au moment où nous avons commencé à travailler sur ce dossier avec un partenaire - il y a 15 ans - que 80 hectares avaient déjà été agréés pour devenir une zone artisanale et qu'il n'était pas encore question de stade. L'affaire ne visait donc pas du tout le club de football de Bruges", a-t-il expliqué.

"Le monde extérieur transforme maintenant cela en une querelle entre l'investisseur d'Anderlecht et le Club de Bruges. Ridicule. Nous avons été sponsor du Club de Bruges pendant de nombreuses années et nous avons acquis une grande notoriété grâce à cela. Mon nom est toujours accroché au stade Jan Breydel, au fait."

 
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