Même les arbitres du VAR veulent du changement : "Ca tue le football"
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La vidéo n'a pas que des fans, mais dans ces Playoffs, les polémiques sont moins nombreuses que lors des mois précédents. Les arbitres en charge de la vidéo, cependant, sont conscients d'un gros défaut.
Het Laatste Nieuws a pu passer une journée de Pro League dans la salle du VAR, à Tubize, lors des rencontres de milieu de semaine. Ils ont ainsi pu en tirer des images et des propos qui rendent ces assistants vidéos plus "humains".
Lors d'Antwerp-Union, ils ont ainsi pu observer le travail de Jonathan Lardot et de son équipe en coulisses. Un match sans vraie polémique. À un moment du match, Alessio Castro-Montes a reçu une jaune pour une faute a priori fort légère. "Mais nous ne serions intervenus que si Nicolas Laforge avait donné rouge", précise Lardot.
La tâche du VAR n'est en effet pas d'intervenir à tout va. "Parfois, c'est difficile de juger sur base de trop de rediffusions, de ralentis... L'arbitre, lui, décide en une fraction de seconde", rappelle Lardot.
"On ne peut pas excessivement juger son travail. Je crois qu'on regarde le football de manière trop détaillée".
Selon Jonathan Lardot, le VAR ne devrait pas tomber dans ce piège. "Tous ces ralentis, ces replays... Ca tue un peu le football, je pense", estime-t-il. "Il faut s'en tenir à l'essentiel, et aussi accepter qu'un arbitre puisse se tromper".
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