Jour-J pour le Beerschot : le football belge pourrait-il perdre un nouveau club professionnel ?

Parmi les clubs n'ayant pas reçu d'avis positif concernant leur licence, début avril, on retrouve logiquement le Beerschot, aux prises avec des difficultés financières majeures.

De nombreuses dettes impayées n'ont été réglées qu'à la dernière minute et la lanterne rouge du championnat souhaite, aujourd'hui encore,soumettre des documents et des preuves de paiement à la commission des licences. La pression est forte, car le délai était serré : le club n'avait que deux semaines pour régler ses dettes urgentes. 

En outre, la commission des licences ne se limite pas à l'aspect financier : la continuité sportive et structurelle du club en Challenger Pro League doit également être garantie. Selon des sources de Het Laatste Nieuws, United World, le propriétaire saoudien du Beerschot sous la direction du prince Abdallah, a contribué à hauteur d'un million d'euros pour combler partiellement l'écart. 

Le Beerschot est optimiste, mais pas encore rassuré

Mais ce montant n’est pas suffisant. C'est pourquoi le club a recherché fébrilement, ces derniers jours, des ressources supplémentaires, notamment par le biais d'autres investisseurs ou d'avances. Le Beerschot profitera de l'occasion pour remettre également les certificats de paiement lors de l'audience elle-même. Le club anversois doit prouver qu'il respecte toujours ses obligations financières. 

Malgré l’incertitude, le club reste optimiste. Le Beerschot est convaincu d'avoir déployé suffisamment d'efforts pour regagner la confiance de la commission des licences. Il reste cependant à voir si elle s'en contentera ou si le club sera quand même rappelé à l'ordre.

Si le Beerschot échoue aujourd'hui, il restera une dernière solution : un recours auprès de la Cour belge d'arbitrage pour le sport (CBAS). C'est seulement de cette manière que le club pourra tenter de garantir son statut professionnel et de rester en Challenger Pro League la saison prochaine.