Le sélectionneur du Pays de Galles encense un Diable Rouge : "Qu'on prépare déjà une statue pour lui"

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Le Pays de Galles était en route pour un exploit sensationnel au stade Roi Baudouin, mais a finalement dû s'incliner en fin de match face à la Belgique : 4-3. Pourtant, l'équipe du sélectionneur Craig Bellamy avait entamé une remontée impressionnante.
Craig Bellamy, assez ému, s'est exprimé en conférence de presse après la défaite du Pays de Galles à Bruxelles. "Des décisions sont prises pendant un match. Après ce penalty, nous n’avons pas réagi comme il le fallait, l’élan est passé du côté de la Belgique. Plus tard, quand nous avons obtenu un penalty à notre tour, la Belgique n’a pas réagi non plus. C’est ça, le football. C’était un bon match, il n’y a rien à redire."
Malgré la défaite douloureuse, le Gallois s’est montré positif. "Je n’aime pas perdre, vraiment pas. Mais la manière dont on perd, ça compte. Et ce soir… je suis plus que fier. Nous sommes une bonne équipe. C’est une mission à court terme pour moi, je sais que je ne serai pas sélectionneur pour toujours. Mais je veux profiter de ce moment. La Belgique a aussi bien joué, il ne faut pas l’oublier."
J'ai lu que le chemin vers la Coupe du monde serait facile pour la Belgique, mais il y a beaucoup de vie dans ce groupe"
Il a également évoqué les attentes autour de cette campagne de qualification. "J’ai lu dans les médias belges que le chemin vers la Coupe du monde aux États-Unis serait facile pour la Belgique. Mais je vois beaucoup de vie dans ce groupe. Nous sommes là, et nous ne comptons pas repartir."
Son ambition est claire. "Je préfère tenter quelque chose de grand et échouer, que ne rien tenter et réussir. Je n’ai jamais été du genre à me contenter de ma place. Je veux que le Pays de Galles fasse partie du top 18 mondial. Si je dois perdre, alors qu’on me donne une défaite comme celle-ci. Je ne l’aime pas, mais la manière me rend fier."
Il a aussi dénoncé un état d’esprit qu’il a connu comme joueur. "Je ne veux pas vivre d’espoir. L’espoir te tue. Je veux croire. Quand j’étais international, j’ai joué 70 matchs avec de l’espoir. Aujourd’hui, je crois. Et je vois que ce groupe commence à croire aussi."
Enfin, Bellamy a tenu à saluer un Diable Rouge. "Jérémy Doku est incroyable. Je comprends maintenant ce que les adversaires ressentaient quand je l’entraînais. Phénoménal. Qu’on prépare déjà une statue pour lui. Je suis tellement fier d’avoir été son coach. Ce soir, j’ai eu droit à ma propre médecine. Il est exceptionnel, et je le lui ai dit personnellement."