Que retenir de l'Euro des Red Flames?

Aernout Van Lindt
Aernout Van Lindt depuis Tilburg, Pays-Bas
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Que retenir de l'Euro des Red Flames?
Photo: © photonews

Après une élimination douloureuse, c'est l'heure d'un bilan globalement positif pour les Red Flames, qui doivent désormais penser au Mondial 2019!

Des regrets

Mais tout d'abord, les regrets. Nos Flames pouvaient assez nettement espérer mieux dans un Euro qui les aura vu rivaliser avec des adversaires solides. La défaite face au Danemark? Un péché de jeunesse, très clairement. Si seulement elles avaient pu égaliser...

Et c'est d'ailleurs un autre point à souligner: la Belgique peut regretter un réel manque d'efficacité dans cette compétition. Savoir concrétiser ses temps forts: voilà ce qui va devoir changer en priorité.

Comparer est impossible

La comparaison entre football masculin et féminin est régulière mais une chose est sûre désormais: elle est inutile et impossible. "On ne compare pas tennis masculin et tennis féminin non plus", soulignait avec justesse Heleen Jaques. C'est simple: le sport féminin est différent du sport masculin. Avec ses qualités - un enthousiasme rafraîchissant, une forme de pureté qui rappelle l'époque où le football était moins gangrené par l'argent - et ses défauts: un niveau de jeu évidemment beaucoup plus faible, des gardiens de but perfectibles... Qu'on apprécie ou pas, il est inutile de comparer nos Flames aux Diables Rouges. En bien comme en mal (arrêtons donc également ces envolées telles que "Ah, si seulement les Diables avaient cette mentalité", tout aussi stériles)...

Une vraie fanbase

Les Diables Rouges? De vraies stars en Belgique, les chouchous du public (même si Roberto Martinez doit encore convaincre ses fans). C'est désormais (presque) le cas des Flames, qui ont séduit par leur sincérité, leur fraîcheur et leur côté au final nettement plus "normal".

Près de 12.000 personnes se sont rendues au stade pour supporter la Belgique. L'occasion idéale, il faut dire, pour découvrir le football féminin étant donné la proximité géographique de la compétition. Et devant la télévision? Près de deux millions de téléspectateurs. Impressionnant.

L'avenir devant elles

Si l'Euro était une première, ce ne sera certainement pas une dernière. Après avoir rivalisé avec de grandes nations comme la Norvège ou les Pays-Bas, la Belgique peut désormais espérer encore passer un palier grâce à un bon mélange d'expérience et de talent (l'Union Belge met le paquet sur les équipes de jeunes).

Et il faudra rapidement se reconcentrer, car l'avenir, c'est déjà demain: le Mondial 2019 en France, également facile d'accès pour les supporters, ce qui permettra de confirmer l'engouement, arrive bientôt et la qualification est possible dans un groupe ne comprenant pas de réel cador (Italie, Portugal, Roumanie, Moldavie).

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