Karim Belhocine à Courtrai, un second mandat calamiteux

Karim Belhocine à Courtrai, un second mandat calamiteux
Photo: © photonews

Le Français est officiellement licencié de son poste d'entraîneur au KV Courtrai. Retour sur son second mandat chez les Kerels, qui fut très peu reluisant.

Ce lundi, le KV Courtrai a confirmé la fin de sa collaboration avec Karim Belhocine. Le Français paye certes un début de saison peu encourageant, mais le mal semble être présent depuis le début de l'année 2022. Clap de fin donc pour l'ancien joueur de la maison, qui avait déjà coaché Courtrai entre 2015 et 2017. Son bilan est diffIcilement défendable. 

Arrivé en remplacement de Luka Elsner, parti au Standard, Belhocine sort d'une expérience mitigée à Charleroi. Le Français a remplacé Mazzù à Charleroi et est parvenu à terminer à une surprenante 3e place, bien aidé par l'arrêt du championnat dû au Covid. L'année d'après s'est bien moins déroulée ensuite, Charleroi loupant les playoffs 2. 

A Courtrai, Belhocine commence par un 2-0 face au Club de Bruges, le 15 octobre 2021. Après une première victoire le week-end suivant, les Kerels enchaînent 4 matchs nuls d'affilée mais tiennent tête notamment à Anderlecht.  Fort d'une belle série de 9 points sur 9 en championnat, le KVK est sèchement éliminé par le RSCA en Coupe de Belgique (3-0). A la trêve hivernale, Courtrai est 8e du championnat et fait virtuellement partie des 4 équipes qualifiées en Europe play-offs. 

La dégringolade

Mais c'est à l'entrée dans l'année 2022 que cela va se compliquer pour les Kerels. Privés notamment de Gueye puis D'Haene, blessés, ou de Dewaele qui rejoint le Standard, les Courtraisiens enchaînent les mauvais résultats. Entre fin janvier et la mi-février, Courtrai ne gagne pas un match. Une victoire bien tassée contre Zulte plus tard (5-0), et les ennuis reprennent de plus belle : Courtrai perd absolument tous ses matchs jusqu'à la fin de la phase classique. Les Courtraisiens terminent 13e et peuvent remercier tant les points glanés en première partie de saison - dont ceux par Elsner - et le faible niveau affiché par le bas du classement. 

Dès ce début de saison, Belhocine a été mis sous pression. Les supporters semblaient remontés et l'ont bien fait comprendre, demandant son départ presque immédiatement. Malgré le fait qu'il disait comprendre les fans, Belhocine semblait confiant tant envers ses joueurs qu'envers ses préceptes de jeu. "Pourquoi devrais-je tout changer ?", demandait-il. 

Si cela a été mouvementé dans les gradins et en interne, cela l'a également été sur le terrain. 17e du classement général avec seulement 4 points sur 18, Courtrai semble déjà en danger. Même si certains renforts vont faire du bien (Dessoleil, Lamkel Zé,...) et que l'on a vu notamment contre Bruges que Courtrai possède des réelles capacités notamment offensives, Belhocine laisse derrière lui un champ de ruines, déforcé dans la plupart des compartiments du jeu et en manque de confiance. Depuis 2022, il n'aura accroché que 10 points sur 60 possibles en championnat. Ce chiffre à lui seul justifie son licenciement. 

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